J'ai trouvé cela tellement désolant que je n'ai pu m'empêcher de le partager lol
FICHE PRATIQUE N°1: COMMENT PARESSER EN PAIX
1.Comment quitter son travail si ce n’est pas déjà faitSi vous n'avez pas encore quitté votre emploi pour faire la sieste confortablement installé sous quelque arbre ou dans votre lit, il n'est pas trop tard. Il vous faut, cela dit, prendre garde à ne pas vous priver des droits aux allocations chômage versées par la caisse de l'Unedic (vous n'auriez plus les moyens de vous offrir un hamac, ce qui serait fâcheux).
Pour cela, il vous faut éviter à tout prix la démission, et pousser le patron à penser que son entreprise se portera bien mieux sans vous. Ainsi, il vous licenciera en bonne et due forme, et vous aurez droit au chômage. Vous pouvez par exemple faire exprès de (très) mal travailler, le sabotage avant de quitter l'entreprise étant par ailleurs un moment d'intense jouissance pour tout salarié. Si le patron se contente de réprimandes alors que vous faites semblant de travailler, il faut alors passer à la vitesse supérieure: les absences répétées. A vous de faire preuve d'inventivité, et de trouver chaque jour un prétexte plus insolite et plus abracadabrant pour ne pas vous rendre à votre travail. Veillez cependant à apporter une justification à toute absence (aussi absurde soit-elle), afin de ne pas tomber sous le coup de la faute grave qu'est l'«injustifiée», ce qui vous priverait de vos droits aux allocations chômage. Vous pouvez, par exemple, vous sentir mal, pour une raison différente chaque jour (mal au ventre, nausées, maux de têtes, migraines, allergie (au travail par exemple), insomnie, dépression, grippe A...Ce ne sont pas les motifs qui manquent!), et foncer chez votre médecin traitant, lequel se fera un plaisir de vous délivrer un arrêt de travail (c'est son travail).Si toutefois, il venait à s'en lasser, et vous refusait le justificatif requis, profitez-en pour découvrir l'ensemble du corps médical de votre ville, essayez tous les médecins qui s'y trouvent!Cela vous laissera largement le temps d'être viré.
Notez que les deux stratégies (mal travailler; être malade) sont tout-à-fait cumulables entre elles, et que les jours où vous n'arriverez pas à vous faire prescrire d'arrêt, vous pourrez toujours aller mal travailler.
A noter également qu'il existe un certain nombre de cas pour lesquels la démission ne ferme pas les droits à l'allocation chômage (1).
2.Comment être certain de ne pas (re)trouver de travail (tout en conservant ses droits)a)Etre irréprochable en termes d’obligations administratives
Pour vous décourager d'être paresseux et de profiter d'elle, l'institution a créé un certain nombre de contraintes et d'obligations stupides auxquelles elle assujettit les bénéficiaires du RMI (devenu RSA) comme du chômage:actualisation mensuelle de sa situation (pour les chômeurs), déclaration trimestrielle de ressources (pour les RMIstes)...Ces mesures de contrôle, au-delà de leur éventuel caractère dissuasif (rarement efficace), servent surtout à piéger les bénéficiaires des différentes aides, en les leur supprimant au moindre faux pas ou retard. Veillez donc, afin d'assurer pérennité de votre tranquillité, à ne pas en donner l'occasion, en ne manquant jamais de faire votre actualisation ASSEDIC en temps et en heure (2), en remplissant et en retournant votre déclaration trimestrielle de ressources immédiatement après réception, et en vous rendant à tous les rendez-vous auxquels on vous convoque (entretien de suivi ANPE, signatures du contrat d'insertion, etc...), ou en prenant la peine d'appeler pour les déplacer si vous comptez faire la sieste à ce moment-là.
b)Embobiner l’ANPE
Les rendez-vous avec votre assistante sociale ont au moins l'intérêt de vous faire signer le contrat d'insertion, ce dernier vous permettant de reconduire votre droit au RMI. Les entretiens de suivi avec votre conseiller ANPE sont, quant à eux, parfaitement inutiles. Vous vous y rendrez toutefois. En effet, contre toute logique, votre paisibilité en dépend. Pour passer cette épreuve avec succès, il vous faut vous concentrer sur deux choses essentielles:
1.Avoir l'air de chercher du travailL'ANPE, institution complètement inutile, emploie tout un tas de gens -qui pourraient en son absence faire la sieste-, afin de vous contraindre à bosser. Ils sont en quelque sorte employés pour être les chiens de garde du monde du travail. On comprendra donc aisément qu'ils soient si aigris. Ils sont privés de sieste dans le seul but que l'institution s'assure que vous en soyez privés vous aussi. Dans leur désenchantement, ils pensent donc que s'ils ne peuvent pas faire la sieste, c'est à cause de vous, qui la faites! Vous l'aurez compris, en venir à bout s'annonce difficile. Dans un premier temps, ce qu'il faut, c'est leur montrer que vous ne faites pas la sieste, contrairement à ce qu'ils croient, parce que vous passez vos journées à chercher du travail. Il faut les convaincre que là réside votre seul objectif dans la vie et que vous ne supportez pas de rester sans rien faire! A cet effet, il vous faut préparer minutieusement vos entretiens en élaborant un discours (qui consiste principalement à expliquer que vous n'ayez jamais d'emploi, tout en faisant croire que vous en cherchez un on ne peut plus intensivement) cohérent autour de ce mythe afin de le faire exister à leurs yeux. Parlez-en à vos proches, simulez l'entretien en leur demandant de vous poser des questions mal intentionnées et de tenter de vous induire en erreur, entraînez-vous sans relâche jusqu'à ce que votre discours tienne enfin la route et qu'il ne laisse aucune faille à vos assaillants. Munissez-vous d'un CV «éton», clair et complet, qui impressionne sans laisser voir qu'il cherche à le faire, qui aura le grand avantage, d'une part, de vous éviter les éventuels stages ou aides à la rédaction de CV que votre conseiller va tenter de vous coller (n'oubliez pas qu'il cherche à vous «» à tout prix parce qu'il est jaloux que vous dormiez pendant qu'il travaille (pour rien, qui plus est)), et d'autre part de lui montrer que vous êtes apte à chercher du boulot par vous-mêmes, et que vous n'avez besoin de personne, ce qui peut parfois le conduire à relâcher sa vigilance (car il croit naïvement que vous allez en trouver (déjà faudrait-il pour cela que vous en cherchiez!)).Hormis votre somptueux CV, vous aurez toujours en main quelques lettres de refus d'annonces auxquelles vous aurez postulé, témoignant de la réalité, de la régularité, ainsi que de l'intensité de votre recherche. Il faut qu'à la vue de tout cela, votre conseiller se dise:«il en veut!».Alors que bien évidemment, vous n'en voulez pas. Pour ce qui est de ces «», elles sont aisées à obtenir, il vous suffit pour cela de postuler à des postes soit ne relevant pas de votre profil, soit pour lesquels vous êtes sous-qualifiés (ou surqualifiés, ça marche aussi), soit d'adresser au recruteur une très mauvaise lettre de motivation (assez mauvaise pour dissuader votre futur employeur de ne pas vous employer, ce quelles que soient vos qualifications!), soit de demander un salaire beaucoup trop élevé par rapport à ce que l'employeur pourrait imaginer vous offrir. N'hésitez pas à envoyer plusieurs de ces «candidatures» régulièrement, cela vous permettra d'en avoir toujours de récentes sur vous, lesquelles témoigneront de votre persévérance et de votre sérieux. Notez par ailleurs que plus le temps passe, plus vous avez d'entretiens de suivi à votre actif (car ils ne vous lâchent jamais), et donc que vous finissez par être rodé, dans le sens où vous augmentez sans cesse votre habileté et développez des facultés liées à cette obligation, votre discours finissant ainsi par être imparable. Embobiner l'ANPE n'est donc qu'une question de temps.
2.Avoir l’air occupé / dynamique Comme expliqué précédemment, il faut avoir l'air d'être en permanence occupé à cette recherche d'emploi que l'on ne trouve jamais. Votre conseiller doit croire que vous ne pensez qu'à ça le jour, et que vous en rêvez la nuit. Pour cela, il faut, en plus du fait de justifier de vos recherches, apparaître comme le futur employé modèle. Il faut que vous montriez que vous êtes quelqu'un d' équilibré (obsédé par le travail, donc), de motivé, de dynamique, de propre sur soi, de poli, d'agréable, de souriant, de persévérant tout en étant conscient des réalités économiques actuelles, bref, quelqu'un de bien sous tous rapports. Puisqu'il ne s'agit que d'apparences, il suffit de mettre en oeuvre les éventuelles transformations de surface propres à faire naître l'illusion recherchée, et vous aurez toutes les chances de votre côté.
3.Comment vivre sans travaillera)Le RSA (3)
C'est par là qu'il faut commencer.
Successeur du RMI, il sera la base de vos revenus: une allocation mensuelle allant de 454,63 euros à 954,73 euros, versée ad vitam eternam, donc vous débarrassant définitivement de la nécessité d'aller travailler.
Vous exercez ou non une activité professionnelle (j'espère que non!). Vous avez peu ou pas de ressources.Vous avez au moins 25 ans (ou êtes plus jeune et avez au moins un enfant à naître ou à votre charge). Vous avez sûrement droit au Revenu de solidarité active (Rsa). Profitez-en!
Pour procéder à l'étude de votre dossier, prenez contact avec votre CAF (Caisse d'Allocations Familiales).
b)Le chômage (4)
Si vous venez de quitter votre travail (bravo!), et que vous avez travaillé pendant une durée suffisante (4), vous avez sûrement droit à l'allocation chômage (nom scientifique: Aide au Retour à l'Emploi (ARE)).En réalité, vous ne comptez pas du tout retourner à l'emploi, mais ça n'a aucune importance;cette allocation étant généralement d'une durée limitée (proportionnelle à la durée travaillée), mais aussi d'un montant plus élevé que le RSA (car là aussi proportionnelle au salaire anciennement perçu),et dans certains cas cumulable avec celui-ci, vous avez tout intérêt à procéder à l'étude de votre dossier auprès des Assedic, afin de vérifier si vous y avez droit ou non. Le cas échéant, il serait dommage de vous en priver!
c)Les aides alimentaires (5)
Votre RMI est entièrement parti dans l'achat d'un hamac, d'un bouquin intitulé «paresser», d'un DVD «Danger Travail»et d'un CD de L'1consolable? Ne vous en faites pas pour la bouffe, il existe un certain nombre d'aides alimentaires sous forme de colis alimentaires, de bons alimentaires (servant à l'achat de denrées), ainsi que de repas chauds, gratuits bien évidemment.
Pour recourir à ces aides, courrez voir votre assistante sociale, et dites-lui:«faim!».Et le tour est joué!
d)La CMU Complémentaire (6)
La couverture maladie universelle complémentaire vous permet d'avoir le droit à une protection complémentaire santé gratuite. C’est donc la possibilité d’accéder aux médecins, à l’hôpital, aux médicaments prescrits, etc., sans dépense à charge et sans avance de frais. Tous les bénéficiaires du RSA y ont automatiquement droit, il suffit pour en disposer de se rendre à la Caisse Primaire d'Assurance Maladie, et de retirer un dossier. Une fois le dossier complété et accompagné de toutes les pièces demandées (justifiant notamment du fait que vos ressources ne dépassent pas un certain plafond), il faut compter environ un mois pour qu'elle soit effective. N'oubliez pas que si le travail c'est la santé, ne rien faire c'est la garder!
e)L’APL et l’ALS (7)
Vous payez un loyer (ou remboursez un prêt PAP, PAS, ou PC). Vos ressources sont modestes. Quel que soit votre âge, votre situation familiale et professionnelle, vous avez sûrement droit à l'aide personnalisée au logement. Pour ce qui est des bénéficiaires du RSA, ils y ont là aussi tous automatiquement droit, et bénéficient d'une aide d'autant plus grande que leurs revenus sont peu élevés.
Renseignements et demande d'aide auprès de la CAF.
f)Le FSL (
Le FSL, Fonds de solidarité pour le Logement, permet d'attribuer des aides afin de faciliter l'accès à un logement ou peut intervenir pour le maintien dans le logement en cas de dettes locatives. Il s'inscrit dans le cadre du Plan d'action pour le logement des personnes défavorisées (PDL, ou PDLPD), mis en place conjointement par le préfet et le Conseil Général. Le FSL prend an charge l'aide au paiement de la caution, du premier mois de loyer (souvent intégralement remboursé), de certains frais d'installation (notamment le mobilier de première nécessité), ainsi que de l'assurance multirisque habitation. Pour en bénéficier, prenez contact avec votre assistante sociale dans les 2 mois après signature du bail (le plus rapidement possible étant le mieux vu le temps de traitement du dossier).
g)Les aides au paiement de l'eau, de l'électricité, du gaz et du téléphone (9)
Il existe également des aides pour le paiement des factures d'eau, d'électricité, de gaz, et de téléphone. Ces dernières permettent notamment l'accès au tarif préférentiel dit «première nécessité», allant jusqu'à 50 % de réduction par rapport au tarif habituel. Pour en bénéficier, il suffit d'en faire la demande auprès de votre assistante sociale, la CAF fournissant par ailleurs automatiquement une attestation annuelle de situation à cet effet, que vous recevrez par courrier (ce qui a l'avantage non négligeable de vous éviter de vous déplacer). Là aussi, il serait dommage de s'en priver!
h)L’aide aux transports (10)
L'aide aux transports pour les personnes en situation de précarité existe quasiment partout en France, mais dépend dans son application et dans son étendue du lieu de résidence du bénéficiaire. Je vous invite donc à vous renseigner auprès de votre assistante sociale, notamment au moment de la signature du contrat d'insertion (car, bien souvent, il faut que la demande d'une attestation en vue d'une aide aux transports y figure), pour savoir ce que votre conseil général vous propose.
Pour vous donner une idée, je prends mon exemple personnel (j'habite dans les Bouches-du-Rhône, à Marseille). Le conseil général du 13 met ainsi à ma disposition deux aides distinctes:la gratuité complète de tous les transports sur la commune de Marseille (bus, métro, tramway); et le tarif exceptionnel de 10 euros pour bénéficier d'une carte d'abonnement permettant l'utilisation illimitée des bus régionaux Cartreize, dont le tarif normal avoisine habituellement les 7 euros pour 1 aller simple.
Par ailleurs, la SNCF propose quant à elle une carte nommée «Solidarité», permettant de bénéficier de 90 % de réduction sur tous les billets de train dans l'ensemble de la région PACA. Ce qui ramène bien souvent le prix du billet à 1 euro et des poussières!Je trouve comme vous que c'est encore trop, mais, pour une fois, ils sont sur la bonne voie...
i)Les «tarifs RMIste»
En plus de toutes ces heureuses aides invitant à la paresse générale, la plupart des établissements proposant des prestations payantes, quelles qu'elles soient, proposent un tarif dit «RMIste» ou «chômeur», donnant droit à une réduction parfois assez conséquente (5 euros au lieu de 25 euros dans certains théâtres). Ainsi en va-t-il des cinémas, des théâtres, des opéras, des spectacles en tous genres, et de tout ce qui est assimilé au domaine «». Et de plus en plus d'établissements proposent ce type de tarifs, y compris hors du domaine culturel. Pour en bénéficier, il vous suffit d'avoir toujours sur vous un justificatif de votre situation (attestation de paiement CAF assez récente, dans le cas des bénéficiaires du RSA, ou carte de demandeur d'emploi dans le cas des chômeurs).
j)Les prestations CAF (11)
La CAF, organisme altruiste agissant par amour de son prochain, et dans l'intention d'inciter l'ensemble de la population à faire comme ses employés (faire la sieste), propose toute une panoplie d'aides à cet effet, aides attribuées en fonction de votre situation familiale (si vous êtes seul ou plusieurs à faire la sieste), de votre situation locative (si vous faites la sieste en intérieur), et de votre niveau de précarité (si vous faites beaucoup la sieste).Le catalogue complet de ces prestations est disponible en ligne(11).
k)Le bilan de santé complet et gratuit annuel (12)
Il s'agit d'une consultation médicale comportant un examen clinique, des analyses d'urine et de sang, un examen dentaire, des contrôles de la vue et de l'audition, une consultation gynécologique, un électrocardiogramme, des contrôles de spirométrie et de biométrie. Tout cela gratuitement bien évidemment. Si vous êtes RMIste ou bénéficiaire de la CMU, vous recevrez automatiquement chaque année une brochure d'informations avec un imprimé à remplir afin de demander le bilan de santé gratuit, alors n'hésitez pas, vérifiez que votre repos vous est bien bénéfique, et que vous vous reposez suffisamment!
l)La prime de Noël (13)
Alors ça, c'est la cerise sur le gâteau, le cadeau du papa Noël pour récompenser ceux qui ont le courage de paresser: la prime de Noël! C'est vrai, ça: ce n'est pas parce qu'on n'en fout pas une qu'on n'a pas droit à un petit cadeau quand même! Pour l'année 2008, le petit cadeau s'élevait à 220 euros, ce qui est «mais pas top», pour citer les Nuls, mais l'on a espoir que le Père Noël, dans son infinie générosité, augmente annuellement son don, pour témoigner de son respect aux paresseux de tout poil, qui en ont un bien long dans la main!Pour en bénéficier, pas de panique:vous n'avez aucune démarche particulière à faire, elle vous est automatiquement versée si vous y avez droit;n'oubliez pas que c'est un cadeau du père Noël, lequel n'a jamais attendu personne pour débarquer en traîneau (volant) avec ses rennes (volants eux aussi), et distribuer ses cadeaux à travers les cheminées (si toutefois vous n'avez pas de cheminée, veillez à avoir une boîte aux lettres, il devrait pouvoir s'en arranger).Big dédicace au Petit Jésus!
m)Consommer moins (14)
Posez vous simplement la question suivante: «quoi ai-je vraiment besoin pour vivre?».Après avoir délibéré sérieusement de la question, vous serez capable d'y apporter une réponse claire et précise. Vous agirez alors en conséquence, et vous rendrez compte qu'au final il n'y a pas tant de choses que ça qui sont indispensables à votre survie parmi toutes celles que vous achetez. Votre budget mensuel en sera soulagé en conséquence, et vous aussi. Vous surtout (je parle en connaissance de cause).
4. Cas exceptionnelsa. Les moins de 25 ans
Vous n'avez pas encore 25 ans, et êtes déjà fainéant?
Pas de panique!Vos parents s'occupent de tout. En effet, devant l'absence de réelles mesures destinées à cette catégorie d'âge (pas de RSA, à moins d'avoir un enfant à naître ou à charge), l'assistanat parental apparaît comme la solution la plus pratique -le vol ou le trafic de stupéfiants ayant le désavantage d'exposer à des sanctions diverses (amendes, peines de prison...)-.N'hésitez donc pas à poursuivre vos études, ce qui incité généralement les parents (attendris) à aider leurs enfants (courageux), et à faire correctement semblant de travailler le cas échéant. N'hésitez pas non plus à leur demander tout ce dont vous avez besoin, papa et maman sont là pour ça!
b. Les plus de 65 ans (15)
Vous avez plus de 65 ans, n'avez jamais rien foutu, et êtes fatigué de vous être reposé?Pas de panique, là non plus!L'ASPA (Allocation Solidaire pour les Personnes Agées) est pour vous. Actuellement d'un montant mensuel de 677 euros, versés sans conditions (si ce n'est que vous n'ayez peu ou pas de retraite), l'ASPA, plus connu sous le nom de «Vieillesse» est en quelque sorte le RSA pour les vieux, pour veiller à ce que votre forte tendance à paresser dans vos jeunes jours ne vous pénalise pas dans vos vieux jours. A cet effet, une augmentation de 25 % du montant de cette allocation est prévue d'ici à 2012. Ceux qui bossent pour la retraite n'ont décidément rien compris!