J'ai retranscris un rêve que j'avais eu , le jour même, je l'ai réecris, le voici :
Une soirée de rêve.
Il faisait nuit, il faisait froid mais surtout, il pleuvait.
Nous nous étions arretés dans une ville car le fleuve que nous devions traverser était sortie de son lit et que le pont était fermé.
Quand la ville a su qu'il était dans ces lieux, ils se sont précipités vers nous et lui ont demandé de chanter pour eux. Biensur, il a accepté.
Je n'aimais pas l'entendre chanter, je n'étais pas fan de son costume blanc, de ses cheveux au brushing ringard et de ses chansons mielleuse sous fond de violon. Ce que j'aimais chez lui, n'étais pas l'artiste, c'était l'autre.
Alors je suis sortie de la salle où il improvisait un concert. Tout le monde l'entourait , tout le monde l'acclamait et le respectait pour ce qu'il faisait.
J'étais frigorifiée dehors, la pluie frappait mon bonnet rouge et noir. Mes habits commençaient à être humides mais peu m'importait.
Je suis écrivain, et la première fois qu'il m'a contacté c'était par un mot gentil, plein de jeux, et de tendresse où il me disait à quel point il avait aimé mon livre . Je ne savais pas qui l'avait écris, mais j'étais tombée sous le charme de l'anonyme. J'ai alors eu une longue période épistolaire avec cet anonyme qui ne voulait pas se dévoiler. Mais un soir lors d'un gala de charité, alors que j'étais seule sur le devant d'un bateau chic, remplis de bourgeois qui viennent plus pour boire et manger que pour donner de leur fortune, un homme est venu vers moi.
Il vint me couvrir de sa cape, j'ai alors regardé l'étranger avec agressivité et j'ai fait tomber la cape de mes épaules.
"Pour qui vous prenez vous ?"
L'homme, d'une cinquantaine d'année, peut-être 45 ans, m'a alors souri, et m'a dit: " On ne parle pas comme ça à un ami ma chère Charlotte." Je l'ai alors regardé, encore et encore, sans plus savoir quoi faire apars le regarder. Il était beau, il était brillant, il était lui, l'anonyme. J'ai alors ramassé la cape que j'avais faite tombée et la lui ai remise avec gentilesse, mes yeux lui disaient pardon, et ma bouche lui disait "embrasses-moi".
Cette rencontre avait quelque chose de romanesque que j'aimais bien, qui me séduisais encore plus, cet homme avait toujours su qui j'étais et c'était beau.
On aurait pu croire que nos 20 ans de différences nous aurait éloignés, mais non. Je n'avais plus de famille, ma mère et mon père étant tout deux morts 5 ans plus tôt dans un accident. Et j'avais besoin de quelqu'un qui savait ce qu'il voulait. Il me faisait rire, il me faisait penser, il me faisait vivre un rêve d'amour que toute jeune princesse que j'étais, ne pensais pas vivre, je ne me suis pas mariée avec le prince charmant mais avec le rois !
Biensur je savais qu'il était connu, et aimé par tant de gens pour son talent artistique. Mais je ne l'aimais pas pour ça, et il le savait.
Le froid commençait à se faire sentir, je suis alors rentrée dans la salle où il donnait son spectacle. Il était sur un tabouret, entouré par des centaines de personnes. Je ne supporterais pas d'être entouré de tant de gens, ai-je alors pensé. Il m'a alors regardé et souri, je lui fit un signe. Il était propre et d'un blanc scintillant et moi j'étais humide, avec des baskets boueuse et un bonnet qui me tombait sur les yeux.
"Je tiens a vous faire partager mon bonheur, qui ne tient qu'a une personne."
J'ai alors voulu sortir de la pièce, me sauver mais des gens qui regardaient avec admirations mon époux, me bloquait le passage sans le savoir. Un projecteur c'est alors posé sur moi. Je commençais à avoir peur. J'étais ridicule et pas présentable.
"Voici mon épouse, la plus belle , Charlotte." Il descendit de son tabouret et me prit la main, je commençais a me calmer grâce à elle. Il me tira alors vers lui, otât mon bonnet et il me fit valser au milieu de cette scène improvisée. Je me suis alors penchée à son oreille.
"Je deteste ça tu le sais !
-Je te fais partager mon rêve.'
Je posai alors ma tête sur son épaule, guidé par ses pas et je fermai les yeux pour ne voir personne. Il me chanta alors tout bas, rien que pour moi, une chanson. Cette chanson n'était pas mielleuse, elle était lui, le lui que j'aimais, le lui plein d'esprit. Je me suis alors accroché à lui, je me laissais transporter dans son rêve.